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Mes débuts au RUA

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La
Toussaint rouge ?
Nous, les
minimes, les cadets, nous avions 15 ou 16 ans et sur le coup, nous n’avons pas
compris. Lorsqu’il n’y avait pas de compétitions sportives, nous suivions nos
parents le dimanche à la forêt de Baïnem en automne, à Chréa en hiver. Enfants
du sud, nous aimions nous battre à coups de boules de neige. Au printemps,
c’était la mouna dans la nature. Les repas étaient étalés et présentés sur des
tables pliantes dites « de camping ». L’été, c’était bien sûr la mer toujours
recommencée.
Tipasa où nous retrouvions le port le temps d’un bain
rapide et puis la promenade dans les ruines romaines, la Chapelle Judiciaire aux colonnes inégales et
le Forum. Je retrouvais Albert Camus (que je lisais et que j’aimais), Fort de
l’Eau et les plages du Cap Matifou, La Madrague où les filles étaient
splendides. Ah, combien nous étions loin de la guerre. Mais nous étions fidèles
à notre club et nous n’avons jamais oublié notre promesse faite à monsieur
Pierson : jamais nous n’avons connu le « forfait » si dégradant. Au RUA, nous étions
toujours présents les dimanches de rencontre entre clubs. La guerre est venue
nous frapper et sur le moment (donc avant les attentats du Milk-bar et de la
Cafétéria) nous n’avons pas compris.
Voici un rappel de Pierre Montagnon,
auteur de La guerre d’Algérie, ouvrage paru en 1984 Editions Pygmalion.
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Je
me souviens d’un homme qui nous entraînait le jeudi
après-midi, oui le jeudi si ma mémoire est fidèle,
et il s’appelait Juving.
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Il
était brun, pas très grand, jouait comme un homme
d’âge mûr et avait, pour moi le débutant,
un bon smatch.
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Les
athlètes faisaient des tours de piste à petites
foulées. Leur entraînement nous semblait un peu
ingrat. Toujours plus vite, toujours plus haut, toujours plus
loin, toujours plus de puissance.Les athlètes, nous en
connaissions certains qui chantaient des chansons peu
recommandables dans les vestiaires.
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Mais
dans le domaine de la chanson, les volleyeurs n’avaient
rien à leur envier, surtout Robert
Grolleau.
J’ai toujours
dans les oreilles La Petite Charlotte et le Cul
malpropre. Nous les cadets, nous avions seize ans et nous
n’étions pas grossiers.
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Voici
une photo du stade Leclerc. En
regardant le Gouvernement général, il y avait un
terrain de volley à droite et un autre terrain de volley à
l’autre bout du stade. Photo relevée dans Mémoire en Images ALGER
LES TOURNANTS
ROVIGO de Hervé Cuesta (Editions Alan Sutton)
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Adorable photo que Norbert vient de nous céder pour la scanner et la garder précieusement. C'est une finale O.D.M.2-R.U.A, le 24 avril 1949, sur le terrain ancien, dans l'autre sens perpendiculaire et non pas parallèle au hangar des CFRA qui deviendra cinéma Rex. Il y a encore les pavés et donc le père Rizzo pour les tailler à longueur de journée et ces terribles acacias tueurs de ballons de volley-ball avec leur double épine blanche. Il y a aussi l'ancienne gare des chemins de fer et le bac à sable où les enfants se cachaient pour jouer à la cachette précisément, le figuier près de la Grande Terrasse. On reconnait Pierre Bellan, juste au-dessus de Dédé Alberola le joueur à bandeau, mais nous où sommes nous? Les frères Stagliano n'avaient que treize ans et Marc Boronad onze.
Et que de monde autour du terrain pour assister au match. Et pourquoi donc l'O.D.M 2 en finale contre le R.U.A. Le mystère reste entier. Et ces poteaux à trépied que de fois nous les avons transportés et montés pour jouer sur ce même terrain.
L'équipe de l'O.D.M. était composée de Alberola, Bazerque, Pierre et Jean-Claude Abensour, Mas, Roux et Norbert Mirallès. Gérard STAGLIANO.
Je n’ai pas, pour le RUA, les
noms des joueurs qui participaient à ce match. Grâce au journal Allez
RUA, nous pouvons donner des noms de joueurs seniors au début mai
1953 :Balletti dit Nono, Ballester, Berget, Farce, Menotti, Nenys, Buffin. Et
encore Poggi, Semidor, Sirven, Lenouvel, Navarro. (De longues absences étaient
reprochées à ce dernier. Et puis il a oublié le RUA. Il s’est très bien
distingué ailleurs !).
Chez les minimes
et cadets : Kespy, Beaufond, Reumaux, Musso, Rossi, Richier, Gastaud. Je les ai
rejoints peu de temps après ainsi que Gérard Bertrand. Aucun d'eux ne m'a fait
signe depuis la création de ce site excepté Serge Beaufond.
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Un envoi de Gérard Stagliano. Pour toi Marc : Mon oncle, Norbert Mirallès, vient de me fournir ces deux
photos qui ont été prises aux Groupes Laïques dans les années 50. Sur la
première nous avions clos le stage d'entraîneurs auquel il participait
(l'oncle) par un match de démonstration apparemment contre les G.L.E.A. Un avis
rajouté par Marc :"Une équipe n’a pas laissé un grand souvenir
dans le bon volley d’autrefois." Nous sommes accroupis et il y
a à gauche de nos adversaires le meilleur arbitre algérois, Pontillo. (Marc
confirme, Pontillo était le meilleur arbitre d'Alger et nous le
respections).
Sur la seconde photo, ce sont les candidats entraîneurs
avec accroupis à droite l'oncle Mirallès, mais au milieu, fleuri, c'est Bésio,
en noir, le reporter volley-ball de la Dépêche Quotidienne. Bésio ! Bésio dont je lisais les articles tous les lundis
sur la Dépêche qu’achetait mon père, Bésio qui détestait le RUA et donc, nous détestait. Je
vois sa photo pour la première fois. Merci Gérard, cette photo compte beaucoup pour nous. Combien d'anciens Ruaïstes verront ces photos. Le
temps s'en va, le temps s'en va Madame, Las ! Le temps non mais nous nous en
allons.
Un message de Gérard Stagliano qui envoie deux photos. Marc, je croyais t'avoir envoyé ces deux autres photos sorties de la collection de mon oncle Norbert, mais à la réflexion j'en doute.
Alors les voici, ce sont la sélection seniors d'Alger en 1950 avec accroupis de g. à d. : Sougnac, Coquand, Pasqualini, Barre, Trojani. Et debout de g. à d. : Navarro, Ould Moussa, Laverhne, Brockly, Paoletti et Georges Gess.
La deuxième, la sélection juniors quelques années plus tard avec de g. à d. Louis Bec et Gérard Stagliano (ODM), Claude Rey (RUA), Bertrand Griffe (GSAH), Charles Ferrer (ASHBM), Serge Serra (GSAH), Jean Lassus (OCT), Jacques Rodineau (GSAH), Jean-Claude "Coco" Soubielle et Charles Schmeltz (OCT), Charles Berget (RUA), Jean Pertus (ASSE). L'O.CT était l'Olympique Côte Turquoise, en clair les Bains-Romains. Je ne comprends pas pourquoi il n'y a ni mon frère Marc, ni Alain Bellan qui en faisaient assurément partie. Et j'ai oublié le prénom de Soubielle ! Gérard STAGLIANO
Une remarque de Marc : " Je me suis souvent entraîné avec Claude Rey au stade Leclerc, en revanche j’ai oublié, je l’avoue, Charles Berget."
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